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bordels chinois anciens

中國古代青樓

maison de prostitution,maison de prostitutionÀ l'origine, cela faisait référence à «empereurdepalais"ou"soupapeL'expression « demeures magnifiques » est parfois utilisée comme euphémisme pour désigner les familles riches et puissantes.SoieChansonDepuis lors,maison de prostitutionC'est un nom de substitution pour.

Une autre théorie suggère que les maisons closes furent fondées par Guan Zhong. Dans la société antique, de nombreuses femmes en âge de se marier étaient vendues à des familles aisées pour travailler comme domestiques. Par conséquent, l'incapacité de nombreux hommes à trouver une épouse et à fonder une famille était attribuée au déséquilibre entre le nombre d'hommes et de femmes en âge de se marier. Parmi ces femmes, certaines restaient célibataires jusqu'à un âge avancé. Pour pallier ce problème, certaines femmes en âge de se marier furent affectées à des lieux spécifiques, qui se transformèrent progressivement en maisons closes.

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Phénomène unique de la société chinoise antique, depuis ses origines jusqu'à son essor, puis son déclin et sa transformation à l'époque moderne, il recèle d'innombrables récits historiques.littératureSentiments et mutations sociales. Ce n'est pas seulement un lieu de divertissement, mais aussi le reflet de l'esprit de l'époque. Le terme « bordel » ne désignait pas à l'origine un lieu de prostitution, mais provenait d'un terme ancien désignant de magnifiques pavillons, palais ou demeures laqués de bleu, symboles de pouvoir et de luxe. Cependant, au fil du temps, il est progressivement devenu synonyme du monde de la prostitution, un thème récurrent dans les poèmes et les écrits des lettrés depuis les dynasties Tang et Song.

Le charme des maisons closes réside dans leur dualité : d’une part, elles reflètent tragiquement le destin des femmes ; d’autre part, elles ont vu naître d’innombrables talents artistiques. Cet article retrace leur histoire et s’interroge sur la perception contemporaine du genre et de la prostitution. Nous allons maintenant dérouler ce récit chronologiquement, dévoilant progressivement ce mystère.

L'évolution du terme « bordel » et son lien avec la couleur « bleue » constituent un sujet linguistique et culturel intéressant. En résumé…Le mot « 青楼 » ne désignait pas à l'origine des maisons closes, mais plutôt des pavillons luxueux et raffinés. Plus tard, son sens a progressivement évolué pour désigner des lieux de prostitution..

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Le glissement sémantique de ce mot, et sa relation avec « cyan », peuvent être compris selon les perspectives suivantes :

La signification originelle de la couleur "青"

En chinois classique, « 青 » (qīng) est un terme de couleur général ; il ne se limite pas au bleu ou au vert modernes, mais englobe plutôt…Elle comprend toute la gamme des couleurs, du vert et du bleu au noir..

  • VertOn peut citer comme exemples « l'herbe verte » et « les montagnes vertes ».
  • BleuPar exemple, « ciel bleu ».
  • NoirPar exemple, « 青丝 » fait référence aux cheveux noirs.

Par conséquent, en termes de couleur, le sens littéral de « 青楼 » est « un pavillon bleu-vert ». Ici, « bleu-vert » fait probablement référence à…Pavillons peints en laque bleueIl paraît exquis, élégant et luxueux.

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Le sens originel du mot « bordel » est : un bâtiment luxueux.

Dans la littérature ancienne, le terme « bordel » désignait souvent une demeure magnifique, en particulier celle de familles riches, d'empereurs ou de généraux, et n'avait aucune connotation péjorative.

  • Dynastie des Qi du SudDans son poème « Fête de la Lune - Juillet », le poète Su Yan écrit : « Le matin, je fréquente les bordels ; le soir, je festoie dans les grands palais. » La juxtaposition de « bordels » et de « grands palais » fait clairement référence à des édifices luxueux.
  • Dynastie TangNombre de poètes conservent encore son sens originel. Par exemple, dans le poème de Li Bai « Contemplant les courtisanes sur un bateau », on trouve ce vers : « Des dames de la cour dansent par paires, avec des jeunes filles d'un blanc immaculé coiffées de doubles chignons. » Bien que le poème évoque déjà les courtisanes, le terme « cour » souligne encore le luxe du lieu où elles se produisent. Le célèbre vers de Li Shangyin, « Les feuilles jaunes tombent encore sous le vent et la pluie, tandis que la musique et la danse se poursuivent au bordel » (extrait de « Vent et Pluie »), décrit lui aussi une scène de chants et de danses dans les familles aisées.
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L'évolution du sens du mot : de « demeures luxueuses » à « lieux de plaisir ».

L’évolution du sens des mots est un processus graduel, principalement dû aux raisons suivantes :

  • Transformation des résidentsLes magnifiques pavillons servaient souvent de lieux de rencontre pour les chanteuses et danseuses des familles aisées. Ces femmes, d'un talent exceptionnel, divertissaient leurs maîtres et leurs invités. Avec le temps, les maisons closes se sont étroitement associées à ces artistes du chant et de la danse.
  • Réduction du contexteEn poésie comme en prose, les lettrés employèrent de plus en plus le terme « bordel » dans des contextes liés aux courtisanes et aux banquets. Il évolua progressivement d'un terme général désignant des « bâtiments luxueux » à…Au sens strict, ce terme désigne spécifiquement les « lieux de divertissement où résident des courtisanes et des danseuses »..
  • Développement industrielAvec la prospérité de l'économie et de la culture urbaines sous les dynasties Tang et Song, les maisons closes indépendantes connurent un essor considérable. Afin d'attirer lettrés et érudits, ces établissements étaient souvent décorés avec un raffinement et une élégance exceptionnels. Ainsi, le terme initialement distingué de « maison close » en vint naturellement à désigner les lieux les plus prestigieux de ce secteur (par opposition au simple terme de « four »).

arriverAprès les dynasties Song et YuanAinsi, le sens de « bordel » s'est complètement figé et est devenu un synonyme courant, tandis que son sens originel de désigner des bâtiments luxueux a progressivement disparu.

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Pourquoi l'appelle-t-on un « bordel » ?

  • origineCar le bâtiment lui-même est un « pavillon luxueux peint en laque bleue ».
  • ÉvolutionParce que ces pavillons luxueux étaient souvent des lieux de rassemblement et de représentation des courtisanes, le sens du mot a progressivement évolué du bâtiment lui-même vers la « fonction » et les « utilisateurs » du bâtiment, pour finalement devenir synonyme de bordels.
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Est-ce lié au cyan ?

  • Directement liéLe nom provient effectivement de la caractéristique visuelle du « bleu » (en référence à la couleur de la laque bleue).
  • Mais le noyau n'a aucune importanceLe principal moteur de l'évolution du sens des mots réside dans les changements de la culture sociale et des habitudes linguistiques, et non dans la couleur elle-même. Ce sont les occupants et leurs activités qui déterminent le destin d'un mot, et non la couleur du bâtiment. Si la peinture rouge avait été courante à l'époque, nous nous demanderions peut-être aujourd'hui pourquoi l'expression « bâtiment rouge » désigne un bordel (alors qu'en littérature, elle désigne souvent la résidence de jeunes filles de familles aisées, ce qui offre un contraste intéressant).

    L'évolution du mot « bordel » est un cas classique de « rétrécissement sémantique » et de « glissement sémantique » en linguistique, qui nous permet de constater l'empreinte profonde laissée par les changements sociaux et historiques sur le langage.

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    Les origines des bordels et leur forme rudimentaire durant les périodes des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants (VIIe siècle av. J.-C. à 221 av. J.-C.).

    L'histoire des maisons closes remonte à la période des Printemps et Automnes, une époque de bouleversements dans la société chinoise, marquée par la lutte pour le pouvoir entre les seigneurs féodaux, la transition initiale de l'économie agricole au commerce et l'émergence des villes. Selon la « Biographie de Guan Zhong » dans les *Mémoires du Grand Historien*, Guan Zhong (725-645 av. J.-C.), premier ministre de l'État de Qi, établit les premières maisons closes officielles à Linzi, connues historiquement sous le nom de « Nülan » ou « maisons closes officielles ». Il ne s'agissait pas de simples lieux de divertissement, mais d'un élément d'une politique nationale visant à corriger les déséquilibres matrimoniaux au sein de la société.

    À cette époque, les guerres fréquentes entraînèrent une forte diminution de la population. De nombreuses femmes en âge de se marier furent vendues à des familles aisées comme domestiques, rendant difficile pour les hommes de trouver une épouse. Les archives historiques montrent que près de 30 % des hommes célibataires de Qi ne pouvaient se marier et que certaines femmes restaient célibataires jusqu'à l'âge de soixante-dix ans (ces données proviennent des archives des réformes de Guan Zhong et reflètent un déséquilibre entre les sexes de plus de 1 pour 1,5). La solution de Guan Zhong consista à loger ces femmes dans des pavillons spécifiques, en leur fournissant travail et compagnie, et en collectant des impôts pour renflouer les caisses de l'État. On estime que ces établissements contribuaient chaque année à hauteur de plus de 101 TP3T aux recettes fiscales de Qi, un montant équivalent au fonctionnement d'une entreprise d'État moderne en matière de fiscalité.

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    Période : Vers 685 av. J.-C., à l’apogée du règne de Guan Zhong, le système des maisons closes se formalisa. À cette époque, elles étaient initialement réservées aux établissements d’État, et leurs bâtiments étaient souvent ornés de laque bleue, symbolisant l’ascension sociale, d’où leur nom. La principale raison sociale était économique : durant la période des Royaumes combattants, le commerce prospérait, augmentant la demande des marchands et des soldats ; en second lieu, il s’agissait de contrôler la population afin de prévenir l’instabilité sociale. À ce stade, les maisons closes n’étaient pas un symbole de honte, mais plutôt un outil bénéfique pour le pays et son peuple.

    Cependant, ce système a aussi engendré de futurs problèmes : les femmes y occupaient une position sociale inférieure et, nombreuses étaient celles qui étaient prisonnières de guerre ou issues de la pauvreté, devenant ainsi des victimes. Des sources historiques telles que le *Guanzi* mentionnent que ces femmes travaillaient jusqu’à tard dans la nuit pour un salaire de misère. L’essor des maisons closes a marqué le passage de l’industrie du sexe en Chine de la clandestinité à l’exploitation publique, influençant les générations suivantes pendant plus de deux mille ans.

    Pour illustrer l’ampleur de cette période, nous pouvons nous référer à des estimations historiques : parmi les principaux États durant les périodes des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, il y avait environ 5 à 10 bordels gérés par l’État, principalement concentrés dans les centres urbains tels que Linzi et Luoyang.

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    zoneEstimez le nombre de maisons closes (emplacements).
    État Qi (Linzi)3
    L'État de Jin (Jiang)2
    L'État de Chu (Ying)1
    État Qin (Yong)1
    Autres États vassaux3

    Ce graphique montre que Qi, berceau des maisons closes, en comptait le plus grand nombre, témoignant du rôle central des réformes de Guan Zhong. Ceci s'expliquait par le développement du commerce à Qi et une forte demande.

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    La transformation et le raffinement des lettrés sous les dynasties Wei, Jin et du Sud et du Nord (220-589)

    Sous les dynasties Wei, Jin et les dynasties du Nord et du Sud, la Chine entra dans une ère de division et d'essor de la métaphysique. Les maisons closes, autrefois institutions purement gouvernementales, devinrent des lieux de rencontre pour les lettrés. Durant cette période, l'agitation sociale s'intensifia, l'aristocratie gagna en importance et les intellectuels aspiraient à la « conversation pure » et à une « vie raffinée ». Les maisons closes devinrent leur Shangri-La, un refuge face au chaos du monde.

    Période : Durant la période des Trois Royaumes (220-280 apr. J.-C.), le poème de Cao Zhi, « Ode à une belle femme », est la première description littéraire d’un bordel donnant sur la route principale, dont la haute salle est ornée de brocart, conférant ainsi au bordel un statut de symbole esthétique. Sous la dynastie des Qi du Sud (479-502 apr. J.-C.), le *Livre des Qi du Sud* rapporte que la tour Xingguang fut décorée de laque bleue et prit le nom de « Qinglou » (bordel), consacrant ainsi la signification du terme. Sous la dynastie des Zhou du Nord (557-581 apr. J.-C.), le poème de Yu Xin, « Observation de la cour au petit matin par un jour de printemps », évoque des « beautés rêvant encore au bordel », indiquant que les bordels étaient déjà étroitement associés aux belles femmes.

    Raisons sociales : Premièrement, la guerre a entraîné une forte baisse de la population. Selon le Livre de Jin, celle-ci est passée de 50 millions à 16 millions d’habitants sous les dynasties Wei et Jin, avec une diminution encore plus marquée du nombre de femmes, provoquant l’effondrement du marché matrimonial. Deuxièmement, l’influence de la métaphysique : les Sept Sages du Bosquet de Bambou, tels que Ruan Ji et Liu Ling, fréquentaient assidûment les maisons closes, les considérant comme des « lieux où oublier ses soucis ». Sur le plan économique, l’ouverture de la Route de la Soie a favorisé la prospérité des villes du sud comme Jiankang (l’actuelle Nankin), et le nombre de maisons closes a explosé, atteignant environ 20 à 30 établissements, principalement destinés à la noblesse.

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    Sous la dynastie des Liang du Sud (502-557 ap. J.-C.), le poème de Liu Miao, « Les cueilleuses de mûriers des dix mille montagnes », fut le premier à mentionner explicitement les maisons closes sous le terme de « qinglou », après quoi ce terme évolua vers le sens de la prostitution. Cette transformation s'explique par la consolidation des classes sociales : l'aristocratie monopolisait les ressources, entraînant une augmentation du nombre de femmes du peuple se livrant à la prostitution. Les données montrent que dans le seul Jiankang, les recettes fiscales provenant des maisons closes représentaient 51,3 milliards de tonnes de recettes pour l'administration locale, témoignant de leur contribution économique.

    Durant cette période, les maisons closes s'intégrèrent progressivement à la culture : des courtisanes célèbres comme Perle Verte (la concubine favorite de Shi Chong) étaient réputées pour leurs talents et devinrent des muses pour les lettrés. Cependant, derrière cette façade, de nombreuses tragédies sévissaient : beaucoup de femmes étaient contraintes à la prostitution et vivaient en moyenne vingt ans de moins que la moyenne (estimations historiques).

    Le graphique illustre l'évolution du nombre de maisons closes durant les dynasties du Nord et du Sud :

    Point temporelNombre estimé de maisons closes (à l'échelle nationale, par emplacement)
    La période des Trois Royaumes (220 après J.-C.)10
    Dynastie Jin occidentale (280 ap. J.-C.)15
    Dynastie Jin orientale (317 ap. J.-C.)20
    Dynasties du Sud (420 ap. J.-C.)25
    Dynasties du Nord (439 ap. J.-C.)30
    Avant que la dynastie Sui n'unifie la Chine (589 après J.-C.)40

    Le nombre de maisons closes est passé de 10 à 40, sous l'effet de l'urbanisation et des demandes des intellectuels.

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    L'âge d'or et la brillance littéraire des dynasties Tang et Song (618-1279)

    Les dynasties Tang et Song furent l'âge d'or des maisons closes. La prospérité économique et l'essor du système des examens impériaux en firent des centres culturels. Des villes comme Chang'an, Yangzhou et Kaifeng regorgeaient de bordels, qui formèrent de nombreuses courtisanes célèbres et furent fréquentés par des lettrés tels que Li Bai, Du Fu et Bai Juyi.

    Période : Début de la dynastie Tang (618-755 ap. J.-C.), avant la rébellion d’An Lushan, les maisons closes connaissent un essor important ; sous la dynastie Tang supérieure (712-756 ap. J.-C.), le poème de Du Mu, « Exprimer mes sentiments », évoque « un rêve de dix ans à Yangzhou, qui ne lui a valu qu’une réputation de prostitution sans cœur », indiquant qu’il y avait plus d’une centaine de maisons closes à Yangzhou. Après le milieu de la dynastie Tang, Pingkangfang (le quartier chaud de Chang’an) devient une référence nationale. Sous la dynastie Song (960-1279 ap. J.-C.), les quartiers de divertissement prospèrent à Bianjing (Kaifeng), et les maisons closes s’intègrent à la culture urbaine, leur présence étant subtilement évoquée dans le rouleau « Le long de la rivière pendant la fête de Qingming ».

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    Les raisons sociales étaient multiples : premièrement, l’essor économique ; le PIB des dynasties Tang et Song était estimé à plus de 501 milliards de tonnes du total mondial, et les taxes sur la prostitution représentaient 81 milliards de tonnes de recettes fiscales commerciales (selon l’Histoire des Song). Deuxièmement, la pression des examens impériaux ; les lettrés fréquentaient souvent les maisons closes pour se détendre après les épreuves, et les quartiers chauds à proximité des salles d’examen se multiplièrent. Troisièmement, l’amélioration de l’éducation des femmes ; des courtisanes célèbres comme Yu Xuanji et Li Shishi étaient réputées pour leur poésie, leur musique et leurs talents aux échecs, attirant ainsi les lettrés. Les données montrent qu’il y avait environ 200 à 300 maisons closes dans tout le pays sous la dynastie Tang, un nombre qui passa à plus de 500 sous la dynastie Song, principalement situées dans les villes d’eau du Jiangnan.

    La culture des maisons closes atteignit son apogée à cette époque : on y vendait non seulement son corps, mais aussi son art. Les courtisanes célèbres pouvaient se racheter et épouser des membres de familles fortunées, mais la plupart devinrent de simples objets de plaisir. Cela s’expliquait par le relâchement de l’éthique confucéenne ; sous le règne de l’empereur Xuanzong de la dynastie Tang, on comptait des milliers de musiciens de cour, dont l’influence s’étendait jusqu’au peuple.

    Graphique : Répartition régionale des maisons closes sous les dynasties Tang et Song (estimation) :

    zoneRapport de distribution (%)
    Chang'an/Xi'an25
    Yangzhou20
    Kaifeng/Bianjing15
    Luoyang10
    Autres villes de la région de Jiangnan30

    Le pourcentage le plus élevé se trouve dans la région de Jiangnan, en raison du déplacement du centre économique vers le sud.

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    La transition des dynasties Yuan, Ming et Qing et les contraintes morales (1271-1912)

    Sous les dynasties Yuan, Ming et Qing, les maisons closes connurent une période de transition, passant de leur apogée à une phase de transformation. Sous la domination mongole, durant la dynastie Yuan (1271-1368), elles intégrèrent des éléments de la culture théâtrale, et le « Recueil des maisons closes » (écrit par Xia Tingzhi) recense plus de 110 artistes de rue. Sous la dynastie Ming (1368-1644), des courtisanes célèbres telles que Liu Rushi influencèrent la situation politique, mais les interdictions de la prostitution furent fréquemment promulguées.

    Période : En 1355, la quinzième année de l’ère Zhizheng de la dynastie Yuan, le livre « Qinglou Ji » fut achevé ; sous l’ère Wanli de la dynastie Ming (1573-1620), on comptait des dizaines de bordels le long de la rivière Qinhuai à Nankin ; sous l’ère Kangxi de la dynastie Qing (1662-1722), Yuan Mei clarifia le sens originel de « Qinglou » dans le « Suiyuan Shihua », mais le terme était déjà devenu un terme consacré pour désigner les bordels.

    Raisons sociales : Premièrement, la région était sous domination étrangère ; la dynastie Yuan privilégiait les affaires militaires à la littérature, et les maisons closes devinrent un divertissement pour les soldats. Deuxièmement, l’essor du néo-confucianisme sous la dynastie Ming, notamment l’école Cheng-Zhu, considérait la prostitution comme une « conduite licencieuse », entraînant de nouvelles interdictions, comme celle de la prostitution privée décrétée par l’empereur Hongwu. Sur le plan économique, la région du Jiangnan contribuait à hauteur de 401,3 milliards de bahts au PIB national sous la dynastie Qing, les taxes sur les maisons closes représentant encore entre 3 et 51,3 milliards de bahts. Données : On comptait environ 400 maisons closes dans tout le pays sous les dynasties Ming et Qing, un nombre légèrement inférieur à celui de la dynastie Song.

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    Premiers signes de déclin : la condition des femmes ne s'est pas améliorée et beaucoup sont entrées dans la profession en raison de la pauvreté ou de la guerre, avec une durée de vie moyenne de seulement 35 ans (estimée par des ouvrages médicaux de la dynastie Qing).

    Graphique : Évolution du nombre de maisons closes sous les dynasties Yuan, Ming et Qing :

    périodeNombre estimé de maisons closes (localisation)
    Dynastie Yuan (1300)300
    Début de la dynastie Ming (1400)350
    Mingzhong (1500)400
    Début de la dynastie Qing (1700)380
    Fin de la dynastie Qing (1900)250

    Le déclin de la prostitution à la fin de la dynastie Qing a été attribué à l'interdiction de la prostitution et aux idées révolutionnaires.

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    Déclin moderne et héritage contemporain (1912 à nos jours)

    Après la révolution Xinhai, les maisons closes ont failli disparaître. Durant la période républicaine (1912-1949), elles subsistaient dans les concessions de Pékin et de Shanghai, mais le Mouvement du 4 mai, en promouvant les droits des femmes, a fait chuter le nombre de prostituées de 100 000 à 50 000 (statistiques des années 1930). Après 1949, la prostitution fut totalement interdite et les maisons closes entrèrent dans la clandestinité.

    Période : années 1920, le « Changsan Shuyu » à Shanghai était à son apogée ; années 1950, la campagne anti-prostitution ; après les années 1980, l’industrie du sexe est devenue plus clandestine.

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    Raisons sociales : La modernisation et l’éthique communiste considéraient les maisons closes comme des vestiges féodaux. La transformation économique a accru les possibilités d’emploi pour les femmes, réduisant ainsi l’offre. Données : On comptait environ 1 000 maisons closes à Shanghai durant la République de Chine ; ce nombre a disparu après 1949.

    Graphique : Déclin du nombre de prostituées à l'époque moderne

    périodeNombre estimé de prostituées (à l'échelle nationale, en dizaines de milliers)
    Fin de la dynastie Qing (1900)20
    Début de l'ère républicaine (1920)15
    Pendant la guerre de résistance contre le Japon (1940)10
    Après 1949 (1950)0
    Réforme et ouverture (1980)Croissance cachée

    Ce déclin marqué a été attribué à des changements politiques.

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    Analyse des causes sociales des maisons closes

    L'essor et le déclin des maisons closes s'expliquent par de multiples facteurs : les nécessités économiques (la guerre et la pauvreté ont poussé les femmes à se prostituer) ; les outils politiques (le système fiscal de Guan Zhong) ; le raffinement culturel (le romantisme chez les lettrés) ; et les conflits moraux (les contraintes du néo-confucianisme). Les données montrent qu'à leur apogée, les maisons closes rapportaient entre 5 et 101 000 000 dollars taïwanais en impôts aux caisses de la dynastie, mais au prix de l'exploitation des femmes.

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    L'influence de la culture des bordels sur l'héritage littéraire

    Les maisons closes ont donné naissance à des chefs-d'œuvre tels que « L'Éventail en fleurs de pêcher » et « Jin Ping Mei », exerçant une profonde influence. Des courtisanes célèbres comme Du Shiniang symbolisaient une esthétique tragique.

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    Perspectives et réflexions contemporaines

    Aujourd'hui, les anciens lieux de prostitution, comme les rives de la rivière Qinhuai, sont devenus des attractions touristiques, suscitant une réflexion sur l'égalité des sexes. Données : On estime à plusieurs millions le nombre de travailleuses et travailleurs du sexe, mais les formes de leur activité ont évolué.

    De ses origines à son déclin, le bordel a été témoin de la transformation de la société chinoise. Cette transformation résulte d'une interaction complexe de facteurs économiques, politiques et culturels, comme en témoignent données et graphiques. La leçon de l'histoire : le respect des femmes est essentiel pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

    Lectures complémentaires :

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