coprophilie
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coprophilie Le plaisir sexuel lié à la défécation est une préférence sexuelle rare et controversée. Ce rapport, s'appuyant sur de multiples sources, explore en détail sa définition, ses pratiques et les raisons pour lesquelles hommes et femmes peuvent y trouver un attrait, et analyse l'état actuel de la recherche sur ce sujet.

Contexte et définition
La coprophilie, du grec « kopros » (excréments) et « philia » (amour), est une paraphilie qui désigne le plaisir sexuel qu'une personne retire des excréments ou de la défécation. Selon des sources psychologiques et médicales (comme Wikipédia et le dictionnaire Merriam-Webster), elle inclut l'excitation sexuelle ressentie à la vue, à l'odeur ou au contact des excréments, ou encore les fantasmes concernant d'autres personnes accomplissant ces actes. Dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), la coprophilie est classée comme « autre paraphilie spécifiée » (302.9 – Paraphilie, N.S.A.) et peut être diagnostiquée comme un trouble si ce comportement entraîne une souffrance importante ou une altération du fonctionnement (par exemple, des difficultés sociales ou professionnelles).
Des recherches montrent que la coprophilie est associée à d'autres préférences sexuelles (comme le sadomasochisme) et peut impliquer des éléments de honte, de tabou ou de dynamique de pouvoir. Sources :

Pratique
La pratique de la coprophilie varie d'une personne à l'autre et englobe divers comportements. Selon Wikipédia en anglais simplifié et PubMed, ces comportements incluent :
- Stimulation visuelle et olfactiveCertaines personnes peuvent éprouver du plaisir à regarder d'autres personnes déféquer ou à sentir l'odeur des excréments.
- contact tactileCela peut inclure le fait de toucher des excréments avec les mains ou d'en étaler sur son corps pendant les rapports sexuels, comme le « Cleveland steamer » (défécation sur la poitrine d'un partenaire) ou le « Dirty Sanchez » (étaler des excréments sur la lèvre supérieure d'un partenaire).
- fantaisieNombreuses sont les personnes qui ne participent pas directement à l'acte, mais qui éprouvent plutôt du plaisir sexuel en fantasmant sur d'autres personnes accomplissant ces actes.
- comportement extrêmeUn petit nombre de personnes peuvent être impliquées dans la coprophagie (ingestion d'excréments), mais ce phénomène est considéré comme extrêmement rare et dangereux. Les données montrent que la coprophagie peut entraîner des problèmes de santé tels que l'hépatite, des infections ou le VIH/SIDA, en particulier chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Ces comportements pourraient être liés à la culture BDSM ; par exemple, dans le code du mouchoir, un mouchoir marron représente la coprophilie, le mouchoir gauche indiquant le rôle actif et le mouchoir droit le rôle passif. (Source : [Informations manquantes sur la source originale])
- Wikipédia en anglais simple : Coprophilie
- PubMed : Copropphilie et copropophagie : une revue de la littérature

Le tableau suivant récapitule les méthodes pratiques :
| Types de comportement | décrire | Risques/Remarques |
|---|---|---|
| Stimulation visuelle/olfactive | Regarder ou sentir des excréments | À faible risque, les facteurs psychologiques jouent un rôle prépondérant |
| contact tactile | Toucher ou étaler des matières fécales est bénéfique pour le corps | Il peut exister des risques d'hygiène ; veuillez porter une attention particulière au nettoyage. |
| fantaisie | Fantasmer sur d'autres personnes adoptant des comportements similaires | Il n'y a pas de risque physique direct ; le risque est psychologique. |
| Coprophagie (comestible) | manger des excréments | Risque élevé, pouvant entraîner des problèmes de santé tels que l'hépatite et des infections. |

Pourquoi les hommes pourraient apprécier la coprophilie
Les recherches actuelles sur les causes psychologiques de la coprophilie sont limitées, la plupart des explications reposant sur des théories plutôt que sur des données empiriques. Voici quelques raisons psychologiques possibles :
- La théorie analytique de FreudSigmund Freud a suggéré que la coprophilie pourrait être liée au « stade anal » de l'enfance. Durant ce stade, les enfants s'intéressent à la défécation et peuvent la percevoir comme une source de contrôle et de pouvoir. Si les conflits liés à la défécation (luttes de pouvoir lors de l'apprentissage de la propreté) ne sont pas résolus durant cette période, cela peut conduire à une sexualité fécale à l'âge adulte. Encyclopedia.com indique : « Les conflits survenant au stade anal sont considérés comme influençant la manière dont les adultes gèrent l'autorité et la notion de propriété, et la coprophilie pourrait y être liée. »
- L'attrait du tabou et de l'humiliationLe caractère tabou de la coprophilie peut attirer certaines personnes. Les excréments étant considérés comme impurs et tabous dans la société, le plaisir qu'ils procurent peut être associé à un désir de transgresser les normes sociales ou de défier les tabous. L'article du Dr Mark Griffiths suggère que la coprophilie pourrait être liée au sadomasochisme, impliquant des éléments d'humiliation ou de domination.
- Régression psychologiqueCertains psychologues pensent que la coprophilie pourrait être une régression psychologique, un retour émotionnel ou psychologique à l'enfance, époque où les excréments n'étaient pas perçus comme impurs mais comme faisant partie intégrante du corps. Les données de PMC indiquent que Freud pensait que « les enfants ne ressentent pas d'aversion pour les excréments, mais les considèrent plutôt comme une partie de leur corps », ce qui pourrait influencer les préférences sexuelles à l'âge adulte.
- Facteurs biologiques et évolutifsBien que les recherches soient limitées, certains chercheurs pensent que la coprophilie pourrait être liée à la coprophagie, un comportement apparu chez certains animaux au cours de leur évolution, comme les lapins qui consomment leurs propres excréments pour se nourrir. Cependant, aucune preuve directe ne vient étayer cette explication de la coprophilie chez l'humain.
Ces théories manquent de fondement empirique, les recherches se concentrant principalement sur des études de cas et un nombre limité d'enquêtes, comme celle menée auprès de 18%, des hommes finlandais adeptes du sadomasochisme et ayant des comportements coprophiles (Journal of Sex Research).
- Encyclopedia.com : Coprophilie
- Dr Mark Griffiths : L'attirance fécale : Guide du débutant en coprophilie

Pourquoi les femmes pourraient aimer la coprophilie
Les recherches actuelles n'ont pas mis en évidence de différences psychologiques significatives entre les hommes et les femmes en matière de coprophilie. Par conséquent, les raisons possibles de la coprophilie chez les femmes pourraient être similaires à celles observées chez les hommes. Voici quelques explications possibles :
- Les mêmes causes psychologiques que chez les hommesLa théorie analytique de Freud ne faisait pas de distinction entre les sexes ; les conflits liés au stade anal durant l’enfance peuvent donc également concerner les femmes. SexInfo Online suggère que la coprophilie pourrait avoir pour origine une attitude neutre ou positive envers les excréments durant l’enfance.
- facteurs sociaux et culturelsDans certaines cultures, les femmes sont moins enclines à parler ouvertement de leurs préférences sexuelles ou à les reconnaître, ce qui pourrait entraîner une sous-estimation des cas de coprophilie féminine. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elles y portent moins d'intérêt.
- Dynamiques de puissanceDans certains cas, les femmes peuvent tirer un sentiment de contrôle ou de domination de la coprophilie, notamment dans un contexte sadomasochiste. Par exemple, certaines femmes peuvent apprécier de jouer un rôle dominant lors d'activités sexuelles, affirmant leur pouvoir en déféquant sur autrui.
- Besoins émotionnels et psychologiquesComme les hommes, les femmes peuvent aussi développer une coprophilie suite à des expériences vécues durant l'enfance, des traumatismes psychologiques ou des conflits non résolus. Cela peut être lié à un besoin d'attention, de soins ou de contrôle.

État actuel et limites de la recherche
La coprophilie est un sujet très sensible et tabou, pour lequel les données de recherche sont limitées. La plupart des études se concentrent sur des cas cliniques et des revues de la littérature ; par exemple, une revue de la littérature PubMed de 2023 n'a recensé que quelques cas cliniques et un nombre limité d'études, avec une efficacité inconstante des traitements (tels que la thérapie cognitivo-comportementale et les traitements pharmacologiques). Les recherches futures devront explorer les facteurs psychologiques et biologiques afin de mieux comprendre les causes et les traitements de la coprophilie.
- différences entre les sexesLes recherches existantes n'ont pas fourni de preuves suffisantes pour expliquer en quoi l'intérêt des hommes et des femmes pour la coprophilie diffère, et les deux sexes pourraient partager des causes psychologiques similaires.
- Défis de la rechercheEn raison de la sensibilité et de la rareté de la coprophilie, les chercheurs ont des difficultés à obtenir suffisamment d'échantillons pour des études à grande échelle, et par conséquent, notre compréhension de ses causes psychologiques reste à ses débuts.

en conclusion
La coprophilie est une préférence sexuelle complexe et rare dont les causes psychologiques restent mal comprises. Les théories de Freud offrent des pistes d'explication, mais manquent de preuves empiriques. Hommes et femmes peuvent développer cet intérêt pour des raisons similaires, telles que des expériences vécues durant l'enfance, une régression psychologique ou une attirance pour les tabous, mais les différences entre les sexes restent à explorer. Ce sujet étant très sensible et socialement tabou, les recherches futures doivent approfondir ses fondements psychologiques et biologiques afin d'aider les personnes qui en souffrent.
Lectures complémentaires :