Que signifie « 马兰 » ?
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À la tombée de la nuit, flâner dans Hong KongMong KokdeRue PortlandOn y voit constamment des travailleuses du continent (communément appelées « filles du Nord ») s'affairer, leurs silhouettes animant la rue. Si cette scène est plutôt charmante, elle évoque inévitablement le souvenir de Portland Street d'il y a bien des années, une rue qui appartenait à…MalaisieKuala LumpurL'âge d'or des travailleuses (communément appelé « Po Mei »).
« Ma Lam » est Hong Kongcantonais« Ma Lam » est un terme d'argot spécifique désignant certains types de maisons closes illégales ou de lieux liés à la prostitution, particulièrement répandus à Hong Kong dans les années 1970 et 1980. Ce terme reflète non seulement les phénomènes sociaux de l'époque, mais porte aussi en lui la mémoire historique de la culture et de la contre-culture de rue hongkongaises. Cet article explore en détail la signification, l'origine, le fonctionnement et la portée culturelle de « Ma Lam » dans la société hongkongaise, en proposant une analyse approfondie dans son contexte historique.

Définition et signification de « Malan »
À Hong Kong, le terme « Ma Lam » désigne principalement un lieu de prostitution clandestine, généralement situé dans des immeubles d'habitation anciens ou des appartements. L'intérieur est divisé en plusieurs petites pièces où les travailleuses du sexe et leurs clients peuvent se rencontrer. Ces lieux sont généralement gérés conjointement par des « masturbateurs » et des « courriers ».
Il n'y avait pas de prostituées résidentes à « Ma Lan ». Une prostituée n'était appelée que lorsqu'un client arrivait, à sa demande.
Le « Ma Fu » est l'intermédiaire qui met en relation les travailleuses du sexe et les clients, à la manière d'un courtier, tandis que le « Zhong Fang » est responsable de la gestion du lieu, de l'accueil des clients et de l'organisation des transactions. Une fois à l'intérieur d'un « Ma Lan », les clients choisissent généralement une travailleuse du sexe avec l'aide du « Zhong Fang », une procédure appelée « entrée par la porte ». Si un client n'est pas satisfait des travailleuses du sexe disponibles, il peut demander au « Ma Fu » d'en faire venir d'autres ; cette flexibilité est l'une des caractéristiques des « Ma Lan ».
Par ailleurs, les « Ma Lam » ne se limitaient pas aux services sexuels. Certaines proposaient également des locations à court terme ou à l'heure pour les couples, les amants ayant une liaison ou les couples mariés, car les conditions de vie à Hong Kong étaient alors précaires et l'intimité faisait défaut. Ce modèle de « location pure » était particulièrement répandu dans le quartier de Causeway Bay.

Étymologie du mot « Malan »
L'origine exacte du mot « Ma Lan » demeure incertaine, mais les linguistes et le folklore proposent plusieurs explications possibles. D'un point de vue phonétique, « Ma Lan » pourrait être apparenté à un homonyme cantonais ou être un emprunt lexical. Certains supposent que « Ma Lan » pourrait provenir de la translittération du mot anglais « madam » (propriétaire ou tenancière de maison close), car « madam » en cantonais pourrait se prononcer de façon simplifiée, proche de « ma » (cheval), combiné à « lan » (un caractère moins fréquent, possiblement utilisé comme syllabe supplémentaire) pour former « Ma Lan ». Ce type de transformation phonétique est courant en cantonais de Hong Kong.
Une autre théorie suggère que « Malan » pourrait être lié à «garçon d'écurieCela se rapporte au mot "".garçon d'écurieEn cantonais, « 兰 » désigne un intermédiaire dans le commerce du sexe, chargé de démarcher les clients ou d'établir des contacts. Le caractère « 兰 » a probablement été ajouté pour des raisons d'harmonie phonétique ou par euphémisme. Cette convention de dénomination est courante dans l'argot hongkongais, qui utilise des homophones ou des métaphores pour masquer des propos sensibles et éviter de mentionner directement des activités illégales.
Une autre interprétation est que, dans le contexte de la prostitution et du commerce du sexe, le cheval représente la prostituée ; d'où le surnom de « reines des chevaux » donné à certaines prostituées populaires ou de grande qualité.
En 1992, Hong Kong a sorti un film érotique se déroulant dans un bordel.Hippodrome de Mong Kok(Titre anglais : Sex for Sale) Le film utilise des intrigues dramatiques pour dépeindre la société marginalisée de l'époque. Il utilise également le cheval pour symboliser un bordel. Un client, séduit par une jeune fille, franchit le portail et la monte.

Le modèle opérationnel et le contexte social de « Malan »
Le fonctionnement des « Ma Lam » repose essentiellement sur la discrétion et la flexibilité. Ces établissements sont généralement situés dans des quartiers comme Yau Tsim Mong, Kwun Tong, Yuen Long, Wan Chai et North Point, en raison de leur forte densité de population, de leurs transports en commun pratiques et de leurs loyers relativement bas, ce qui les rend propices aux activités illégales. Les « Ma Lam » se trouvent généralement aux étages supérieurs d'immeubles ou dans des appartements isolés avec des entrées discrètes. L'intérieur est aménagé en plusieurs cabines, chacune meublée de façon sommaire, avec notamment des lits et des sanitaires. À leur arrivée, les clients sont accueillis par un « agent de liaison » qui leur propose des travailleuses du sexe ou la location de chambres en fonction de leurs besoins.
Les établissements illégaux, comme les « Ma Lam », étaient dans le collimateur de la police. À l'époque, des patrouilles en uniforme de la police de Hong Kong inspectaient régulièrement ces lieux, notamment aux heures de pointe, car ils étaient non seulement impliqués dans la prostitution, mais pouvaient aussi servir de refuge à des fugitifs. Lors de leurs patrouilles, les policiers vérifiaient les registres d'arrivée pour contrôler le nombre de personnes dans les chambres et leur identité, afin de déceler toute activité suspecte, comme la présence de mineures ou la possession de stupéfiants. Ce contexte à haut risque obligeait les gérants des « Ma Lam » à recourir à diverses méthodes discrètes, comme l'utilisation du téléphone pour avertir rapidement les clients de l'arrivée de la police et ainsi éviter d'être appréhendés.

La signification culturelle de « Malan »
« Ma Lan », produit de la contre-culture hongkongaise, n'était pas seulement un phénomène économique, mais reflétait aussi la diversité de la société de l'époque. Intégré à l'industrie du sexe, il révélait les conditions de vie des classes populaires et des groupes marginalisés durant l'urbanisation rapide de Hong Kong. Nombre de travailleuses du sexe se sont tournées vers ce secteur sous la contrainte économique ou en raison de leur situation familiale, et l'existence de « Ma Lan » leur offrait un cadre de travail relativement discret. Parallèlement, « Ma Lan » s'est également ancré dans la culture de rue, donnant naissance à des expressions argotiques telles que « flying chicken », témoignant de l'humour et de la satire des Hongkongais face à ce phénomène.

L'âge d'or de « Malan »
Au début des années 1990, les stands de boulettes de poisson déclinèrent suite à une répression rapide, tandis que les stands de bal masqué gagnèrent en popularité grâce à l'intimité de leurs suites. Contrairement aux salons de massage traditionnels, les stands de bal masqué fonctionnaient comme une version bordel d'un centre d'appels, où les jeunes femmes n'étaient appelées qu'à l'arrivée des clients. À cette époque, les filles de Chine continentale n'étaient pas encore populaires, les locales étaient considérées comme superficielles et les Thaïlandaises suscitaient l'indifférence. En revanche, les filles de Kuala Lumpur (communément appelées « filles de Singapour » dans le milieu) possédaient un charme unique.analingusElle a conquis toute la rue.
À la tombée de la nuit, lorsque Portland Street s'illumine, on aperçoit souvent des femmes au maquillage prononcé qui se pressent devant les néons, perchées sur leurs talons hauts. Cette scène glamour, aussi captivante soit-elle…
À l'époque, le prince Edward sortait tous les jours pour observer des jeunes filles seins nus, comme dans un bocal à poissons rouges. La Sky Tower était un lieu de prédilection. Belles locales : 1 HKD pour 4 T360. Singapouriennes : 1 HKD pour 4 T350.

Le déclin de « Malan »
avecHong KongLa transformation économique et le durcissement des réglementations juridiques ont entraîné le déclin progressif des restaurants malan traditionnels après le passage au millénaire. L'essor des hôtels modernes, des lieux de divertissement légaux et des plateformes en ligne a contribué à la perte de compétitivité de ces restaurants.
De plus, le service était médiocre. D a pris une douche rapide puis a complètement pris le contrôle de la pièce, demandant quelques gifles sur la tête et quelques gifles sur le pénis avec un préservatif avant de commencer l'acte.
Il ne m'a pas laissé l'embrasser, il n'y a eu absolument aucune interaction entre nous, il était comme un poisson hors de l'eau, ne faisant presque aucun bruit. Il s'est levé d'un bond et est parti en trombe aussitôt, sans même me regarder. Son seul atout, c'est sa jeunesse, mais sans aucune interaction, quelle différence y a-t-il entre lui et quelqu'un qui utilise un masturbateur ?
De plus, la répression policière accrue contre le travail du sexe illégal a contraint ces établissements à opérer de manière plus clandestine, voire à disparaître complètement. Aujourd'hui, « Ma Lam » relève davantage du passé, apparaissant dans la mémoire des générations plus âgées de Hongkongais ou dans la culture populaire, notamment au cinéma, en littérature et dans les légendes urbaines.
Une autre raison majeure est le manque de jeunes filles de qualité entrant dans l'industrie, ce qui a naturellement conduit au déclin de « Ma Lan ».

Le lien entre « poulet volant » et « olive de cheval ».
Il convient de mentionner que,Poulet volantC'est étonnamment lié à « Malan ». « Flying Chicken » est…Nissan Silvia S13Le surnom provient de l'histoire du motard « Fast Hand Wah ». Il conduisait une S13 pour transporter des travailleuses du sexe dans différents « Ma Lam » (quartiers de vendeurs ambulants). En raison de sa vitesse élevée (bien que la légende raconte qu'il n'ait jamais gagné de course), ses amis l'appelaient en plaisantant la « voiture transportant les poulets », surnom qui a ensuite évolué vers « poulet volant ». Ce surnom reflète non seulement l'humour de la culture automobile hongkongaise, mais fait également écho au contexte des « Ma Lam » comme lieux de prostitution, illustrant les particularités de la culture de rue de l'époque.

Conclusion
"Malan" estHong Kong dans les années 1970 et 1980Microcosme de la société, le « Ma Lan » incarne les caractéristiques économiques, sociales et culturelles de son époque. Synonyme de lieux de prostitution illégale, il constitue non seulement un phénomène économique, mais aussi un symbole culturel, reflétant les conditions de vie et les particularités subculturelles des classes populaires hongkongaises. Bien que son usage se soit estompé avec le temps, le terme « Ma Lan » demeure présent dans l’argot, la culture de rue et la mémoire collective de Hong Kong. Comprendre sa signification et son contexte nous permet d’entrevoir les transformations sociales et la diversité culturelle de Hong Kong au cours des dernières décennies.
Lectures complémentaires :